Dans «Lignes de fuite», Stéphanie Braquehais s'intéresse au rapport de la France à son histoire coloniale (chez JC Lattès)
Le long de la ligne de chemin de fer franco-éthiopien avec «Lignes de fuite» de Stéphanie Braquehais (chez JC Lattès).
Pourquoi on aime ce livre ?
- Trois témoignages comme trois lignes de fuite qui nous permettent de diriger notre regard de lecteur vers le rapport de la France à son histoire coloniale. Sujet plus que jamais d'actualité.
- Etre un enfant à Djibouti, un colon en Ethiopie, une bobo à Paris. Evoluer quelque part mais surtout à un moment donné.
- Livre doux, coloré et sucré comme un gishta, pomme-cannelle en amharigna.
De quoi ça parle?
A l'inverse de Souchon, quand Emma marche toute seule le long d'une ligne de chemin de fer, dans sa tête il y a plein à faire pour résoudre les secrets de sa famille. Les petites histoires entre Djibouti et l'Ethiopie rejoignent la grande Histoire.Qui sont les personnages?
Trois voix. Celle d'Henri, arrière-grand-père d'Emma qui est directeur du chemin de fer franco-éthiopien. Celle de Maurice, son fils, qui raconte son enfance à Djibouti dans les années 30. Et enfin celle d'Emma aujourd'hui. Il n'y a pas que l'Afrique qui a des cornes.Où ça se passe?
Entre Addis-Abeba et Djibouti. Là où les vêtements collent à la peau avec la chaleur, tout comme le passé.A quelle époque?
L'histoire d'un rail, fleuron de la France coloniale, construit il y a plus d'un siècle et qui cède aujourd'hui la place à un TGV construit par les Chinois.Qui est l'auteur?
Stéphanie Braquehais vit à Nairobi, au Kenya. Née en 1979, elle a été correspondante de médias français de 2003 à 2014. Elle se consacre désormais à l'écriture et à la traduction.Combien de pages à dévorer?
250 pages
Je ne suis pas journaliste mais je fais partie de la communauté de lecteurs de 20 Minutes. Vous pouvez me retrouver sur 20minutes.fr :
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